[16+]"Combat Charnel" [Vanyamorë/Kiyoshi][Terminé]

Écosse... Petit village dont Kiyoshi venait déjà d'oublier le nom...
Il venait simplement de débarquer dans ce lieux désuet, et commençait à marcher... Un village comme tant d'autre... Beaucoup de personnes âgées, et tellement peu de jeunesse.
Le temps était frais et agréable, la lande abritant le village étant continuellement parcourue d'agréables zéphyr, venant caresser son visage endurci par les atrocités qu'il avait commises. Les horreurs de la guerre rejaillissaient, et les coups de feu raisonnaient dans sa tête, qui devrait pourtant être apaisée dans un tel endroit de calme et de quiétude... Normalement, cela serait le cas... Sauf que sa venue dans ce lieu reculé ne faisait pas partie du hasard... Si, en cet instant, il se trouvait ici, c'était uniquement pour son travail de mercenaire.

En effet, celui-ci le rattrapa au Japon. Deux jours plus tôt, un vieil homme d'affaire écossais, désireux d'éliminé un de ses rivaux, avait fait appel à lui.
Les détails de l'affaire ne l'intéressait pas trop, ... La seule chose qui le fit réagir était la simple phrase que cet homme prononça.

"Un voyage d'une semaine en écosse, tout frais payés, avec une demeure dans un village à disposition,... Et en cas de réussite de la mission, 1 000€ net, ainsi que le prix des munitions employées au cours de l'opération!"

Il n'avait pas hésité un seul instant... Il était dans le creux en ce moment, et n'avait pas énormément d'argent... Si une occasion s'offrait à lui, il la saisirait. Et c'est d'ailleurs ce qu'il fit! Pour augmenter son pécule et afin de subsister dans ce monde régit par le pouvoir monétaire... Il décida d'accomplir cette mission!

Et c'est ainsi, que deux jours plus tard, le revoici dans le village,... Habitant cette maison mise à sa disposition. Pour le coup, on ne s'était pas foutu de lui! La maison était tout simplement colossale! Placée sur une petite colline surplombant le village, elle avait un cachet indéniable et était très bien entretenue.
*J'ai bien fait d'en finir vite avec cette mission... Je vais pouvoir en profiter* pensa un instant Kiyoshi, admirant le panorama que lui offrait la colline. Il décida d'ailleurs de s'asseoir à cet endroit, bercé par les légers courants d'airs venant se loger dans ces cheveux...
Il prit une bouffée d'air. Cet endroit était magnifique, il avait accompli sa mission, et il lui restait encore cinq jours à passer dans cette magnifique résidence. Mais pourtant, il espérait bien vite trouver quelque chose d'amusant à faire... Ce n'était pas qu'il n'appréciait pas la quiétude du village... Mais il lui fallait absolument quelque chose de plus... Sauvage!

EFFACE

Admirant avec plénitude le panorama qui s'offrait à lui, une sensation vint briser ce doux moment de contemplation. Il se sentait comme devenir une proie, et par mesure de sécurité commença à charger son Baretta. Il n'entendait rien, mais ressentait. Une sensation terriblement agréable,... Celle d'une pauvre proie, guetté par le plus fourbe des prédateur, qui n'attendait qu'à se laisser dévorer.
Un frisson parcouru son échine lorsqu'une aiguille vint s'appuyer sur sa jugulaire...

"- Une dernière volonté ?"

Cette voix, sensuelle et glaciale à la foit, le fit frissonner. Ainsi, l'objet de menace qui planait autour de lui était une femme? C'était à la fois merveilleux et déroutant. Il imaginait en cet unique instant, l'aiguille venir lui ouvrir la jugulaire, et son sang se répandant sur le sol, laissant une traînée vermeilles sur la verte colline...
Désormais, il appelait de tout son être cette concrétisation souhaitée, mais son corps en décida autrement, âprement entraîné sur toutes sortes de champs de bataille, et connaissant l'expérience de la survie... Il se mit à bouger automatiquement, avec rapidité et fluidité. Il saisit de sa main droite l'aiguille, la serrant au maximum afin qu'elle ne lui échappe pas, laissant par ailleurs un sillon de sang dégouliner doucement jusqu'à l'avant bras... Et dans ce même temps, il se retourna et pose son Baretta entre les deux seins de la jeune femme à qui il faisait maintenant face.

D'abord impressionné par la beauté de la jeune femme, il ne dit mot... Doucement, mais sûrement, il reprit consistance, et enfin réveillé de ses lubies masochiste, déclara de sa voix dure et froide :

"Si tu souhaites éliminer quelqu'un, ne prend même pas la peine de lui parler!"

Avant d'arracher l'aiguille dans sa main et de la jeter au loin.

"On va discuter un peu..."

dit-il, tenant toujours la jeune femme en joue, n'ayant pas modifié sa position.

"Quel bon vent t'amène donc dans l'humble demeure que j'occupe actuellement?"

Lui qui espérait que sa semaine soit bien plus sauvage... Il venait d'être gâté par les cieux, car ceux-ci venaient de lui envoyer une femme qui lui semblait être des plus prometteuses pour égayer ces quelques jours en terre étrangère.

EFFACE

Son Baretta, toujours posé entre les seins de la jeune dame, commençait déjà à peser sur la conscience de Kiyoshi. Mais cela l'importait peux... Jusqu'à présent, aucune femme n'avait jamais été menacée directement par ses revolvers, et aucune n'avait péri sous ces coups, de par sa faiblesse. Est-ce qu'aujourd'hui sera différent d'hier? Il ne le savait pas encore...
La jeune inconnue qui se tenait face à lui semblait farouche et fourbe. Une femme dangereuse? Il ne saurait dire, mais il voulait en quelque sorte y croire. Non pas pour le fait de pouvoir user de son pistolet, mais bel et bien parce que cela amènerait ce piquant qu'il désirait ardemment depuis son arrivée dans cette terre étrangère.

"- Lâche moi."

La jeune femme tenue en joue venait de lui adresser deux mots... Moins que ce qu'il n'espérait mais bien plus qu'il n'attendait. Il la regarda intensément, plongeant son regard dans celui de sa cible. De proie, il était devenu prédateur. Cela lui arrivait tellement de fois sur le champ de bataille, lui procurant alors une fierté immense... Suivie d'une montée d'adrénaline par l'excitation de voir celui qui le chassait se retrouver, faible et démuni, face à lui. Cela avait pour unique exception lorsqu'il s'agissait de femmes, freinant alors son excitation, ainsi que sa fierté, pour finalement devenir tristesse et faiblesse... Pourtant, en cet instant, il ne ressentait pas ce sentiment inutile, mais bel et bien celui qu'il éprouvait habituellement.

Un sourire empli de folie vint se dresser sur son visage... La lâcher? Alors que l'ennui venait seulement d'être chassé de par son unique présence?

"Hors de question!"

C'est alors que le jeune militaire lâcha son arme, et libre de ses deux mains, cala les mouvements de son opposante. Bien sur, il n'arrêta pas en si bon chemin et c'est ainsi que rapidement, mais délicatement, sa main vint faire chavirer le centre de gravité de la jeune femme, afin qu'il puisse la porter allégrement, telle une princesse. Ainsi fait, il commença à avancer, tout en maintenant sa poigne ferme. Il voulait qu'elle comprenne que s'échapper était inutile. Son ennui venait d'être rompu, et même si elle venait à atteindre les enfers dans le seul but de lui échapper, il la poursuivrait, et la ramènerait.

Une fois ouvert la porte de la maisonnée, et après l'avoir déposé avec douceur sur le sol, il déclara simplement :

"Maintenant que l'éternel ennui est enfin rompu, que tu le souhaites ou non, nous allons prendre le temps de discuter!"

Son sourire devint alors plus amical, bien que toujours teinté d'un grain de folie, caractérisant si pleinement ce qu'était pourtant si simplement Kiyoshi...

EFFACE

A peine eut-elle touché le sol, que déjà la voilà qui s'en va! La voyant se diriger vers la fenêtre, un léger rictus échappa à Kiyoshi. Cela faisait vraiment plaisir à voir tant de vigueur! Tant d'espoir! Tout cela pour échapper à une simple discutions! Si après ça, quelqu'un osait lui affirmer que les femmes n'étaient pas étranges, il le tuerait pour sa bêtise! Se délectant de voir l'impuissance de la jeune femme devant ses épaisses vitres, enfin se résigner à abandonner.
Cependant, l'idée de la fuite continua apparemment d'obséder la jeune femme, car déjà elle cherchait une nouvelle échappatoire disponible...

"Tu détestes donc autant parler?"

Il n'eut pas le temps d'attendre la réponse que déjà l'inconnue s'effondra à genoux, une main posée sur une blessure que le jeune mercenaire, de par son expérience indubitable en blessures en tout genre, jugeait de "sérieuse". Sans plus de complexe, malgré le regard légèrement paniqué, il s'approcha rapidement de la femme, qu'il préféra assommer, en toute courtoisie...

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Quelques heures plus tard, dans l'une des chambres de la maisonnée, allongée sur un lit, sa blessure s'était rétractée. Plus aucune blessure visible, et à par éventuellement une légère douleur à la jambe, elle ne devrait plus avoir de problème. Il avait cautérisé la blessure sans aucun problème, tellement habitué qu'il était à le pratiquer régulièrement sur son propre corps.
Cela avait par contre une légère chance de laisser une cicatrice, tout dépendrait de sa capacité de régénération, différente à chacun. Désormais, il ne lui restait plus qu'à attendre qu'elle se réveille,... N'avait-il pas taper un peu fort?... Bah qu'importe! Cela lui aura fait bien moins mal que si elle était consciente...
Kiyoshi s'en voulait... Si seulement il avait frappé moins fort! Alors peut être serait elle consciente, et l'ennui ne le gagnerait plus!... Quel gâchis, lui qui venait de trouver un magnifique passe temps... Est ce qu'elle lui en voudra lorsqu'enfin la jeune fille se réveillera? ... Il espérait que non, sinon la discutions serait compromise...

EFFACE

Bien qu'il ne s'y attendait pas, son cruel manque de vigilance était une des causes de la situation actuelle. Calé, dos au lit, et la jeune femme à cheval sur lui, ses possibilités de mouvement afin de s'extraire se faisaient rares... Si en plus, de ses fines mains, elle commençait à lui serrer le cou, les trop rares possibilités d'extraction se brisaient, ne lui laissant plus grand chose à faire. Il attendit donc simplement, frissonnant de plaisir à la froideur des longs et fins doigts qui commençait doucement à presser sa jugulaire. Soudain une voix froide et grinçante se fit entendre :

"- Que me voulez vous ?!"

Devait-il vraiment tout lui expliquer?... Il comptait éluder la question, malheureusement... Les positions s'étant inversé, et n'ayant plus le luxe de dominer la rencontre, il dut lui répondre à contre coeur. "- Eh bien... Par quoi commencer?... Ah déjà, arrête de me vouvoyer! Je pense qu'on à assez fait connaissance pour se tutoyer... Bien qu'il n'y eut pas beaucoup de mot..."

Il posa simplement son regard vers la jeune femme, toujours en position de force, se laissant bercer par ses adorables yeux de prédateur... Un regard froid, ... Il devait l'avouer, il aimait vraiment ça! D'ailleurs, cela était la seule raison pour laquelle il faisait autant durer la réponse que la jeune femme désirait entendre... Quitte à mourir, autant faire durer le plaisir!

"-Que puis-je bien te vouloir...? Je me retrouve en vacance dans un lieu charmant pour quelque jours, seul problème... Je me fais littéralement chier! Y'a que du vieux aux alentours, et à par la pêche, qui n'est pas mon fort, et la chasse... Il n'y a strictement rien à faire dans ce bled!..."

Il s'interrompit un instant, sentant doucement mais surement une certaine raideur... *Pitié, pas ça...* ce dit-il, sentant que soudainement, malgré toute la véracité de ses propos, il y aurait un léger problème "d'acceptation" avec le parti opposé... Tentant de se rattraper comme il le put, instinct de survie oblige, il déclara donc, toujours sans gêne et sans soucis, malgré la prédatrice prête à l'étrangler :

"- Désolé de parler de ça alors que la conversation prenait un bon ton, mais bon... Je suis un homme et toi une femme, aussi être dans cette position risque d'apporter un peu de "rigidité" pour le reste de la discutions... Aussi, je tenais juste à signaler que si tu pouvais t'enlever, je suis sur que le reste de notre conversation se poursuivra avec beaucoup moins de tension, surtout à ce niveau la... "

Le problème n'avait probablement fait qu'empirer... Si seulement il savait quoi dire, et n'était pas si rustique, du à sa formation de soldat, ne réclament pas de bonnes paroles tintées de grâce, ... Peut être aurait-il pu survivre...

Ainsi, s'apprêtant à passé un sale quart d'heure, il ferma les yeux, profitant pleinement de ses derniers instants.

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Par mesure de précaution, le texte est mit en spoiler. Pour public averti.

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=[!!]= Le RP prend une tournure plus "violente", il est donc déconseillé aux âmes sensibles de lire ce RP. L'âge recommandé reste à "16+", Mais si les postes précédant vous auraient "heurter" veuillez ne pas continuez la lecture! =[!!]=

Spoiler:

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